Pour la dernière semaine, je sentais que j’avais besoin de découvrir un nouveau milieu. Du coup, j’ai pris mon sac à dos en direction de Marrakech, sans savoir spécialement à quoi m’attendre.
Je suis hyper contente de ce choix pour plusieurs raisons qui me permettent, une fois de plus, de me rendre compte que rien n’est impossible, si on s’ouvre et si on accepte d’emprunter le chemin qui nous parle.
D’abord, j’aime, sincèrement, découvrir ce pays, dont je suis originaire. Je crois que c’est parce que j’aime être émerveillée par les villages que je croise et qui me font penser à l’histoire vécue par mes parents et aussi parce que je découvre toujours (un rythme de vie différent, un artisanat conservé, des enfants heureux de recevoir des stylos et des billes) et que je peux vivre aussi mon histoire ici à travers ce que je vois et ce que je partage.
J’ai pu reprendre la randonnée et être surprise par ces paysages incroyables et tellement variés. C’est fou en quelques kilomètres on peut passer d’un paysage désert couleurs terracotta, à des montagnes enneigées, des forêts de noyers habitées par des singes, des rivières bordées de salons marocains colorés dont l’ombre provient de saules pleureurs et à des plaines ultra vertes. D’ailleurs, quand je les vois je comprends le sens : le vert la couleur de « l’espoir », parce qu’en effet quand on voit ce vert, juste après un désert, on se rend compte à quel point l’eau c’est la vie et que du coup le vert qui nait d’elle est synonyme d’espoir. Assez drôle d’avoir cette réflexion en plein jeûne sec 😉
J’ai pu aussi observer différents vitesses, rythmes et niveaux de vie présents à Marrakech. Entre la médina, la nouvelle ville et l’arrière-pays, ces différences sont incroyables. Juste en quelques kilomètres on peut avoir une perception totalement différente de la vie. L’observer, et peut être encore plus lors d’un jeûne où le rythme et les besoins sont différents, m’a permis de prendre un peu plus de recul sur ce qui compte à mes yeux.
Lors de cette petite aventure, j’ai aussi fait une rencontre d’un couple, Sophie et Simon, un duo de musique et d’amour. Lors d’un heureux hasard, un matin, lorsque j’écrivais sur la terrasse du Riad DadaMouss, ils me demandent s’ils peuvent en savoir un plus sur le projet que je porte (ils en avaient entendu parler la veille). En discutant, on prend conscience que nous nous sommes engagés pour les mêmes valeurs via des voies différentes. L’histoire de leur rencontre, leur complicité leur décision d’avancer ensemble pour diffuser à travers leur musique leur engagement en s’inspirant aussi des voyages et des rencontres qu’ils font m’a beaucoup touché. Beaucoup d’heureux hasards permettent de les rendre aujourd’hui pétillants et rebooster à bloc pour continuer avec confiance. Ça fait beaucoup de bien de croiser ces personnes sur son chemin, c’est ce qui permet, entre autres, de le rendre si beau. Merci à vous. Si jamais vous souhaitez découvrir leur musique le groupe s’intitule Sophie de Quay 😉.
Enfin, je suis super contente car je vais bientôt pouvoir vous donner les dates des prochains stages. En effet, avec Sophie et Mouss, on a pu prendre un temps pour les concevoir avec joie, pour vous proposer le meilleur (contenu, confort, expériences, découverte) afin de vous soutenir dans le changement que vous sentez être le bon pour votre santé et votre joie de vivre.